Mes valeurs

Société

Notre société se doit d’être ouverte, moderne, progressiste et laïque.

Ouverte dans le sens où personne ne doit être discriminé selon son sexe, sa religion, son orientation sexuelle ou encore ses origines ethniques. Toute personne doit être libre de s’établir et de travailler et Suisse, mais à condition de respecter la culture et les coutumes locales.

Moderne car nous devons agir avec notre temps et laisser de côté certaines traditions issues du passé. Il ne s’agit pas d’abandonner nos valeurs, mais de nous assurer que celles-ci ne prennent pas une place démesurée dans notre société au détriment d’idées plus innovantes.

Progressiste afin de donner la priorité à un progrès respectant notre environnement et les populations humaines. La protection de la nature passe par un développement des technologies vertes accompagné d’une modération de la croissance.

Laïque pour préserver nos libertés individuelles (et les responsabilités qui en découlent) et atteindre enfin une séparation complète entre l’Église et l’État. Chacun doit être libre de pratiquer la religion qu’il souhaite, dans les limites fixées par une société laïque.

Environnement

La protection de l’environnement n’est pas seulement un thème politique; elle doit être au cœur de toutes nos décisions, au même titre que les aspects économiques et humains.

Nous devons prendre conscience que les ressources naturelles ne sont pas illimitées et que les dégradations que nous faisons subir à notre environnement aujourd’hui auront un coût financier et humain à l’avenir. Et nous devons agir en conséquence !

Énergie

L’énergie la meilleure marché et qui pollue le moins est celle que l’on n’a pas besoin de produire. Nous devons continuer nos efforts afin de réduire toujours plus notre consommation énergétique, que ce soit à notre domicile, dans nos déplacements ou encore pendant nos loisirs.

Le développement des énergies renouvelables doit se poursuivre afin de réduire notre dépendance aux énergies fossiles. Il s’agit là à la fois d’un objectif environnemental mais également économique et stratégique.

Le Valais dispose d’un formidable potentiel en matière d’énergies renouvelables qu’il s’agit aujourd’hui de mettre en valeur en mettant l’accent sur l’efficacité : développer le solaire en rive droit, turbiner les eaux en rive gauche, utiliser le vent en plaine. Il faut également mettre l’accent sur les économies et l’autonomie énergétiques dans les nouvelles constructions et les rénovations.

L’énergie nucléaire ne doit pas être totalement abandonnée. Il est certes urgent d’arrêter nos centrales vieillissantes et des trouver une solution définitive au stockage des déchets qu’elles ont produit. Mais les recherches dans les domaines du développement de filières alternatives comme le thorium ainsi que de la fusion, notamment au-travers du projet international ITER, doivent être davantage soutenues.

Transports

Le coût des transports, que ce soit de personnes ou de marchandises, doit refléter la réalité des coûts en matière d’infrastructure, d’entretien et d’atteintes à l’environnement. C’est seulement ainsi que nous pourrons réellement favoriser les transports en commun et les modes de transport alternatifs.

La mobilité doit être repensée de manière globale afin de donner plus d’importance à une offre de transports publics généreuse et cohérente, y-compris vers les coteaux et les vallées. Cela passe par exemple par la réouverture de la gare de Granges, l’augmentation des fréquences sur les lignes existantes et le développement des liaisons par câble.

Économie

Notre économie libérale doit certes promouvoir les investissements et la création d’emplois mais également favoriser une répartition équitable des richesses et une juste rémunération du travail. Le revenu du travail doit être suffisamment élevé pour garantir une vie décente et l’existence même de working poors en Suisse est inacceptable.

Les aides sociales doivent être conditionnées à la volonté du bénéficiaire de s’en sortir par ses propres moyens. Il ne doit pas être plus intéressant de toucher l’aide sociale ou le chômage que de trouver un emploi.

La mise en œuvre d’un salaire minimum pourrait être une solution à ces deux problèmes. Chaque personne résidant et travaillant en Suisse doit avoir les mêmes chances et une égalité salariale stricte doit être mise en œuvre dans les plus brefs délais.

La création d’emplois à forte valeur ajoutée doit être encouragée en Valais afin de permettre un retour des cerveaux formés hors canton. Une politique de salaires attrayante par rapport à l’arc lémanique doit être encouragée et la charge fiscale sur les revenus de la classe moyenne doit cesser de continuellement augmenter.

Agriculture

Nous devons favoriser une agriculture de proximité sans OGM et des cycles d’approvisionnement courts. La mise en place d’une étiquette CO2 pour les denrées alimentaires avec une indication claire du lieu de production et des éventuels lieux de transformation.

Ces informations doivent être mise en avant sur le lieu d’achat au même titre que le prix afin de permettre au consommateur de faire son choix en toute connaissance de cause.

La généralisation d’une production biologique pourrait être envisagée à conditions qu’elle soit économiquement viable et financièrement compétitive avec la production étrangère.

Formation

En parallèle de la création d’emplois à valeur ajoutée, le Valais doit continuer à miser sur le développement des hautes écoles et des universités sur son territoire afin d’encourager le développement de startups innovantes et de disposer de suffisamment de personnel bien formé pour attirer les entreprises technologiques.

Notre système de formation devrait davantage encourager l’apprentissage de la préservation de l’environnement, des opportunités mais également des dangers liés aux nouvelles technologies et aux réseaux sociaux ainsi que du fonctionnement de nos institutions politiques.

La participation obligatoire des nouveaux votants aux activités politiques des communes comme les assemblées primaires ou les dépouillements pourrait être envisagée.

Sécurité

L’existence d’une armée en Suisse doit être conditionnée à la définition claire de ses missions qui doivent être en adéquation avec les menaces actuelles.

Les plus grandes menaces pour la Suisse aujourd’hui ne sont pas militaires mais technologiques et économiques. Le piratage de nos entreprises et le vol de données personnelles ou de propriété intellectuelle par des acteurs étrangers, étatiques ou non, sont bien plus réels et dangereux qu’une invasion militaire.

La complexité des tâches qui incombent aujourd’hui à l’armée plaide en faveur d’une professionnalisation de celle-ci.

La libre circulation des personnes avec nos voisins européens doit être maintenue mais accompagnée de moyens suffisants pour le contrôle et la surveillance de nos frontières et l’application de nos lois.

Les ressources financières et en personnel n’étant pas illimitées, des contrôles automatisés basés sur l’intelligence artificielle et sur des caméras de surveillance placés à toutes les frontières et dans les lieux de grand passage devraient être systématisés.

Santé

Notre système de santé doit être profondément repensé afin de stopper une bonne fois pour toute l’inflation des coûts et des primes des assurances obligatoires.

Un modèle comparable à celui des pays nordiques où les coûts des soins sont pris en charge par l’État qui les finance au travers d’un prélèvement proportionné aux salaires me semble beaucoup plus équitable et transparent que le système actuel.

Le système hospitalier valaisan doit poursuivre ses efforts de rationalisation sans pour autant nuire à l’accessibilité et la qualité des soins. Chaque personne habitant en Valais devrait avoir un service d’urgences accessible en moins de 20 minutes de voitures de son domicile.

Le choix en matière de fin de vie constitue l’ultime liberté donc chaque individu doit pouvoir bénéficier, quel que soit le lieu et les circonstances dans lequel il survient.

Protection des animaux

Les animaux sauvages doivent bénéficier d’une protection universelle. La régulation des populations doit se faire de manière naturelle afin d’atteindre un équilibre entre proies et prédateurs en limitant au maximum les interventions humaines.

Les animaux de compagnie qui peuvent être baladés ou qui ont la possibilité de sortir librement doivent être obligatoirement équipés d’une puce permettant d’identifier leur propriétaire. La stérilisation obligatoire des chats devrait également être envisagée afin de limiter la population des chats errants qui ont un impact significatif sur la faune sauvage.

e-Administration

Il devient urgent de combler notre retard dans le domaine de la e-administration en proposant un accès en ligne gratuit à l’ensemble des services communaux et cantonaux. Et cela doit se faire de manière rationnelle et coordonnées en mettant en place un portail unique pour toutes les communes et le canton.